Martine Vialatte entame ses études musicales à Nice dans la classe de Mme Delbert-Fevrier. Après avoir obtenu le grand prix de la ville de Nice sous la direction de Pierre Cochereau avec le concerto en sol de Maurice Ravel, elle poursuit ses études au Conservatoire National de Paris et obtient alors son premier prix de piano dans la classe de Gabriel Tacchino au Conservatoire National Supérieur de Paris ainsi qu' un premier prix de musique de chambre dans la           classe de Jacques Parrenin.

 

Dans le même temps, on lui décerne le prix de la meilleure interprétation de Musique Française au Concours international de Cleveland ainsi que le prix de Musique de Chambre de Barcelone et le prix de l’UFAM en trio.

 

Elle aborde alors la musique française avec  Gaby Casadesus, interprète le répertoire allemand à Londres avec Maria Curcio et la musique russe avec Constantin Bogino. Elle y ajoute  les musiques orientales et  en particulier, les Tablas de l’Inde du Nord...

 

Cette formation complète et multiple lui permet de s'ouvrir à toutes les musiques. Ses premières compositions sont le reflet de ces inspirations diverses.

 

Dans le même temps, elle entame  un cycle de concerts sous la direction de chefs de renom:  Michel Plasson, Laurence Foster, J.F. Kremer...  ainsi que de  de  récitals de musique de chambre (sonates, trios quatuor, quintette) et se produit à           l’étranger en Allemagne, au Japon ou au Moyen-Orient. 

 

Parallèlement au répertoire classique traditionnel, elle entame un cycle de concerts de musique française du XXème siècle: Debussy, Abel Decaux, Ravel.,.. On la surnomme alors "Ondine" en référence à cette pièce de Ravel qu'elle interprète en virtuose.

 

Tout naturellement, elle se tourne alors vers les compositeurs contemporains tels que Henri Dutilleux, Philippe Leroux,  Claude Ballif, ou encore Joseph-François Kremer et produit l’intégrale de l’œuvre de François- Bernard Mache ainsi que celle de Tristan Murail. Elle enregistre les 18 études de Christophe Frionnet  et interprète aujourd’hui une grande partie du répertoire pianistique de Jean-Pierre Armanet (Twins, The T, Suite Urbaine)..

 

AU DELA DE LA CARRIERE...

 

Le travail de Martine est d’abord un travail de création au sens large du terme. Composer, pour piano ou petite formation contemporaine, est une démarche majeure. Son désir de rencontre avec des compositeurs contemporains en est une autre. Partager et faire partager la musique contemporaine, créer des œuvres inédites et nouvelles, s’adapter, écouter, dialoguer, faire connaître, voilà son but. Sa virtuosité s’adapte aux travaux les plus percussifs comme les plus évocateurs.

 

 

Piano « fort » comme celui de Martha Argerich avec laquelle elle a partagé les conseils de Maria Curcio son professeur, patte minuscule mais d’une virtuosité immense qui permet d’aborder autant avec les doigts qu’avec l’âme, les œuvres les plus difficiles du répertoire classique ainsi que celui de ses contemporains, Martine Vialatte est une artiste complète.